La construction d’une barre immobilière au 1-5 avenue Jules Gévelot menace de défigurer notre quartier et ses alentours.

Et ce n’est que le début puisque nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) voté par la mairie de Sèvres prévoit désormais d’autoriser ce genre de construction sur l’ensemble du quartier des Bruyères.

Sur ce premier projet, ce sont 34 appartements et 2 « maisons de ville : 2802 m2 de plancher sur un terrain de 2869 m2 qui vont être construits, soit une barre sur 4 niveaux (12,20 m de haut !), ou un « paquebot » comme le souligne son architecte, compact et massif.

  • Sans concertation ni information préalable des riverains, un permis de construire a été délivré par la mairie le 13 septembre 2021, alors que notre maire ne cesse de prôner la concertation des quartiers, la « démocratie participative ».
  • Au mépris de préconisations de la « Charte architecturale et paysagère » rédigée par la mairie qui prévoit de
    • Préserver les vues qui permettent de lire la topographie paysagère ; les toitures déjà végétalisées et la végétalisation de nouvelles ; les cœurs d’îlots verts ainsi que les « poches » vertes denses ;
    • Penser chaque projet en considérant l’eau comme participant au rafraîchissement de l’environnement ;
    • Perméabiliser les sols afin de minimiser l’impact des innondations
    • Privilégier une architecture aux volumétries variées, etc…

  • Nuisances, poussières avec impact direct sur le centre de loisirs et la crêche Gévelot.
  • Circulation continue de poids lourds jusqu’à 19T (actuellement interdits dans le quartier) dans les rues étroites, avec danger pour les enfants des trois écoles du quartier et du Centre aéré Gévelot.
  • Disparition de places de stationnement alors que la situation est déjà tendue aux horaires de dépose et récupération des enfants des 3 écoles et centre de loisirs.
  • Installation d’une grue surplombant le centre et la crêche Jules Gévelot ainsi que les habitations alentours.


  • Rejoindre le collectif « Quartier libre », contact : quartierlibre92@gmail.com
  • Participer à la pétition en ligne.
  • Manifester notre mécontentement le 25 novembre 2021
    devant la Mairie de Sèvres




Pour en savoir plus sur les enjeux de la ville de demain

30% des émissions carbone françaises sont liées à l’industrie du bâtiment : 5% pour la construction et 26% pour les usages et notamment le chauffage (SNBC 2018). Des solutions existent économiquement viables pour diminuer l’impact environnemental des nouvelles constructions. Ce projet n’en présente aucune , ni pour la construction, ni pour l’énergie, ni pour anticiper la lutte contre les vagues de chaleur.

Artificialiser les sols , c’est amplifier les risques d’inondations : Par définition un sol imperméabilisé n’absorbe pas l’eau de pluie. En cas de fortes intempéries, les phénomènes de ruissèlement et d’inondation sont donc amplifiés. L’objectif de « zéro artificialisation nette » a été réaffirmé par la France et la région dans le cadre du projet de loi Climat et résilience et doit guider les politique de nos villes pour s’adapter aux conséquence du dérèglement climatique.